Abdelkader !

 

 

Abdelkader avec sa mère et sa sœur !

 

Dans la vieille médina de Taza, nous avons vécu une de ces rencontres inattendues qui marquent le voyage.


Tout a commencé avec la sœur d’Abdelkader, elle nous a abordés dans la rue, avec un sourire franc, puis nous a entraînés jusque dans sa maison. Peu après, Abdelkader est arrivé. Très vite, nous étions installés autour de la table, à partager un moment de simplicité et de générosité une sensation incroyable de nous connaître depuis toujours.

Il est allé chercher un couscous tout prêt chez un voisin, et nous avons mangé ensemble avec sa mère et sa sœur, comme si nous faisions partie de la famille.

Entre deux bouchées, Abdelkader nous a parlé de ses rêves d’ailleurs, de ce désir fort de quitter Taza et le Maroc pour tenter sa chance en Europe. Mais il nous a aussi confié les obstacles, les visas impossibles, les frontières fermées, l’attente.

En attendant, il travaillait comme pompiste dans l’une des stations d’essence de la ville, en espérant un jour pouvoir franchir l’horizon.

 

 

Autour de la table les cousines et voisines sont venues se joindre à nous, encore de bons moments et de beaux souvenirs pour nous....

 

 

Les soeurs boulangères de la Médina de Taza !

 

Dans les ruelles étroites de la médina de Taza, une petite échoppe laissait s’échapper l’odeur du pain chaud.

Deux femmes, sans doute des sœurs, y travaillaient ensemble, les mains plongées dans la pâte depuis le matin. Leur petit fournil avait tout d’une entreprise familiale, modeste mais vivante.

Nous avons ri avec elles, échangé des plaisanteries, partagé cette complicité simple qui efface les frontières. Avant de partir, elles ont tenu absolument à nous offrir un morceau de pain encore chaud, comme une bénédiction à emporter avec nous.

 

 

 

 

Toi l'artisan boucher de la Médina de Taza !

 

À Taza, au détour de notre promenade dans les ruelles anciennes de la ville, nous nous sommes arrêtés dans un petit bar, juste en face d’une boucherie. Tout était ouvert, la terrasse, les portes, les sourires. Très vite, le boucher s’est mêlé à la conversation, lançant une blague, recevant la nôtre, et le va-et-vient des rires a rempli l’air.

Pendant que nous buvions notre verre pour nous rafraîchir, il a tenu absolument à nous offrir quelques petites tapas de sa confection.

Geste simple, sans rien attendre, juste par plaisir de partager, par cette générosité spontanée et bienveillante qui fait la beauté des rencontres de voyage.

 

 

 

 

 

Lorsque deux jeunes copains s'improvisent guide de musée !

 

En flânant dans les ruelles de la médina, nous serions sûrement passés devant sans le voir, si deux jeunes ne s’étaient pas arrêtés pour nous interpeller. Curieux, fiers de leur ville et de leur patrimoine, ils tenaient absolument à nous faire découvrir le petit musée caché au cœur de la médina.

Ils nous y ont conduits avec enthousiasme, puis se sont improvisés guides, racontant l’histoire du lieu, de la médina, et plus largement celle du Maroc. À travers les photos anciennes, les traces du protectorat et les récits du colonialisme, ils partageaient à la fois mémoire et fierté.

Grâce à eux, la visite est devenue plus qu’une simple découverte, un échange.

Nous avons appris sur leur histoire, et un peu sur la nôtre aussi, dans ce miroir tendu entre leurs mots et nos regards.

 

 

 

 

Les femmes marocaines de Taza et l'artisanat !

 

À la sortie de la médina de Taza, se trouve le village des artisans. Là, ce sont surtout des femmes qui façonnent de leurs mains paniers, bijoux, céramiques, peintures et robes traditionnelles. Nous y sommes entrés, et tout de suite, l’accueil a été simple et chaleureux. Elles nous ont expliqué leur travail avec patience et fierté, partageant un peu de leur savoir-faire. Après ces échanges, nous avons choisi un petit bijou, comme un souvenir de ce moment. Puis nous sommes repartis, le cœur léger, encore touchés par cette gentillesse constante que l’on retrouve partout ici.

 

 

 

Ville de Taza !

https://tazacommune.com/fr/histoire-de-taza/